WOLFEL 1850 Napoléon III

PIANO DROIT WOLFEL 1852 NP III

Marque : WOLFEL
Modèle : Droit de 1852 N°579
Taille  : H 131.5 cm – L 136 cm – P 58 cm
Facture : Cordes parallèles, cadre serrurier à 7 barres
Mécanique : WOLFEL
Clavier : 85 notes en ivoire et ébène d’origine
Ébénisterie :  Placage noirci avec incrustation de filets en laitons et bronzes
Finition : Vernis au tampon traditionnel noir NAPOLÉON III + tissu de soie rouge
Option : Tabouret rond 4 pieds NPIII assorti en velours rouge
Style : Piano français, second empire NP III
État actuel : D’époque, non jouable
Temps de restauration : En cours de restauration
Prix restauré : Sur demande

Piano droit WOLFEL noir Napoléon III de 1852

Piano droit WOLFEL Napoléon III de 1852 avec incrustation de filets en laitons et bronzes et un panneau avant finement ciselé avec tissu de soie.

Après avoir travaillé de nombreuses années chez les facteurs célèbres de Vienne, de Londres et de Paris, M. WOLFEL alors âgé de 30 ans créa sa manufacture de pianos à Paris en 1834.  Son atelier était situé au 26-27 Rue des Martyrs et comptait une vingtaine d’ouvriers, pour une production annuelle de 40 pianos.

M. WOLFEL produisait essentiellement des pianos haut de gamme avec une qualité de conception et de finition très minutieuse pour l’époque, qui n’avait rien à envié à ERARD ou PLEYEL.

Il reçut de nombreux prix et récompenses pour la qualité de ses pianos et ses brevets d’inventions : Médaille d’argent Paris 1839, Médaille d’or Paris 1844, Médaille d’or Paris 1849, Médaille d’or Paris 1855, Médaille à Londres 1862.

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Quelques extraits de presse de l’époque.

PARIS 1839
« Parmi tous ces instruments, nous avons surtout remarqué ceux de M. WOLFEL et Laurent. Le son de ces instruments est, à la fois, rond, pompeux, franc, suave et pur; dans les grandes salles, il porte loin et sort promptement, il ne change point sa qualité dans les différentes nuances, la quantité seule change selon la volonté de l’artiste. Les tables d’harmonie sont établies sur un nouveau système inventé par M. WOLFEL. » La Mode : revue des modes, 1839, p. 25

 » M. WOLFEL et Laurent ont fait leur début à l’exposition d’une manière brillante. Leur établissement n’existe que depuis deux ans environ, et les instruments qui en sortent ont atteint une perfection qui leur a valu la médaille d’argent. Les travaux de M. WOLFEL nous étaient restés inconnus jusqu’ici ; l’examen de ses pianos nous a révélé un artiste de beaucoup d’habileté et de talent. M. WOLFEL a travaillé plusieurs années chez les facteurs célèbres de Vienne, de Londres et de Paris. » Revue et gazette musicale de Paris, Volume 6, 1839, p. 322

PARIS 1844
« Les instruments qui sortent des ateliers de M. WOLFEL et Laurent sont d’une exécution très soignée dans l’ensemble et dans les plus petits détails. Le jury décerne une médaille d’or à M. WOLFEL et Laurent, qui avaient obtenu une nouvelle médaille d’argent à l’exposition de 1839. » Rapport du Jury central, Paris Jury central, Imprimerie de Fain et Thunot, 1844, p. 537-538

« M. WOLFEL destinait à l’Exposition six pianos d’espèces différentes, savoir : deux pianos droits à cordes obliques, deux pianos verticaux et deux grands pianos à queue. Cinq de ces instruments ont successivement paru dans la salle des Champs Elysées ; le sixième, le plus remarquable de tous, n’a pas été vu du public. Achevé trop tard, la veille de la clôture, il a été envoyé directement au Palais Bourbon.  » Revue et gazette musicale de Paris : journal des artistes, des amateurs 1844, p. 301-303

PARIS 1848
« M. WOLFEL, 26 et 27, rue des Martyrs. – Facteur de pianos du Roi, inventeur breveté d’un clavier en forme d’arc de cercle, d’une cheville à vis, d’un nouveau système de table d’harmonie, et d’au double échappement qui peut s’adapter également au piano droit comme au piano à queue, et remédier à ce que leur échappement laisse à désirer.

Ce double échappement, d’invention récente, ajoute aux pianos droits de M. Wolfel un degré de perfection inespéré. A l’appui de notre recommandation, nous donnons ici un extrait du rapport du jury de l’exposition de 1844 : 88 pianos droits à cordes verticales ont été présentés au concours par les facteurs exposants; celui exposé par M. Wolfel a été mis au premier rang.

Ce facteur a présenté un second piano droit à cordes verticales qui s’est fait remarquer par la beauté et l’égalité des sons ; mais, comme cet excellent instrument avait un peu plus de hauteur qu’on ne l’admet d’ordinaire, et que les notes aiguës étaient garnies de quatre cordes, la Commission a pensé devoir le ranger 1er dans la classe des pianos exceptionnels.

Les instruments qui sortent des ateliers de M. Wolfel sont d’une exécution très-soignée dans l’ensemble et dans les plus petits détails; ils offrent par cela même toutes les garanties désirables. Le jury décerne une médaille d’or à M. Wolfel, qui avait obtenu une médaille d’argent à l’exposition de 1839. » Annuaire général du commerce, de l’industrie, de la magistrature et de l’administration, 1848, p. 1503 (Gallica)

PARIS 1849
« MÉDAILLES D’OR. – Pour la facture des pianos de M. WOLFEL. Dans la construction des pianos M. WOLFEL s’attache, avec le plus grand soin, à tout ce qui peut assurer la puissance et la qualité des sons et leur stabilité. Ainsi il construit ses tables d’harmonie de manière à augmenter la sonorité, le volume et la pureté des sons. Les sommiers sont établis dans des conditions nouvelles, qui augmentent la solidité et la durée de l’instrument.

A cet effet, le mécanisme du clavier a reçu, dans les mains de M. WOLFEL, des améliorations et un soin remarquable dans l’exécution.Enfin il n’est aucune partie de l’instrument dont M. WOLFEL a fait sa spécialité qui n’ait été pour lui l’objet d’une étude approfondie, et, lorsqu’on examine attentivement ses travaux, on reconnaît, dans chacun des détails qui les composent, l’œuvre d’un homme instruit et consciencieux, qui ne croit jamais avoir assez fait lorsqu’il aperçoit encore quelques pas à faire dans la voie du progrès.

La fabrication de M. WOLFEL n’est pas très-considérable, mais ses instruments atteignent, dans leur exécution, un degré de perfection qu’il est rare de rencontrer ailleurs ; toutes leurs parties révèlent l’esprit intelligent, rationnel et éclairé de cet habile facteur. On voit qu’il a pensé à tout et qu’il n’a rien négligé.

Nous avons entendu ses pianos, nous avons recueilli le témoignage des personnes qui en possèdent depuis longtemps, et nous croyons qu’ils méritent pleinement les éloges que les savants et les artistes s’accordent à en faire. » Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, Volume 53, 1854, p. 25

PARIS 1855 Médaille d’or

LONDRES 1862
« Voici un des facteurs de Paris les plus distingués, homme d’un grand mérite et qui a autant de modestie que son mérite est grand, c’est nommer M. WOLFEL (n° 1,691). A toutes les Expositions auxquelles s’est présenté ce facteur il a reçu des récompenses.

Si les pianos de M. WOLFEL n’ont pas autant de vogue parmi les artiste exécutants que les instruments d’Érard et de Pleyel, cela tient à ce que M. WOLFEL est Allemand, et qu’il a constamment cherché à conserver, à ses pianos, la qualité de son des instruments de sa patrie : c’est-à-dire un velouté, une douceur que n’ont point d’ordinaire les instruments français.

Les vrais amateurs, les artistes, les compositeurs qui cherchent dans leur piano, comme le désiraient Beethoven et Mozart, un instrument dont le son résonnât à l’unisson de leur âme, seront charmés d’avoir, pour interpréter leurs pensées, un instrument de M. WOLFEL. » Douze jours à Londres : voyage d’un mélomane à travers l’Exposition universelle, 1862, Adolphe Le Doulcet Pontécoulant, p. 140-141

Coupure de presse 1854

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