Marque : PLEYEL
Modèle : Queue 1844
Taille : L 202 cm – l 130 cm
Facture : Cordes parallèles, 3 cordes, cadre serrurier à 4 barres
Mécanique : Anglaise
Clavier : D0-sol, en ivoire et ébène d’origine
Ébénisterie : Placage en palissandre RIO
Finition : Rempli ciré satiné
Style : Piano français, romantique CHOPIN
État actuel : Restauré
Temps de restauration : Terminé
Piano à queue PLEYEL en palissandre de RIO, de l’époque F.CHOPIN 1844
Ce PLEYEL à queue de l’époque romantique est un modèle unique riche avec une caisse en placage de palissandre qui ressemble à des écailles de tortue, avec les angles et couvercle sculptés et fausse table en palissandre. Clavier de Do-sol en ivoire et ébène d’origine, cordes parallèles avec un cadre serrurier à 4 barres sur le dessus de la table. Fermeture du couvercle en 3 points avec des fermoirs en bois massif sculptés.
Ce PLEYEL à queue est un modèle petit patron (PP), terminé le 6 septembre 1844, par l’égaliseur M. Prétôt, répertorié dans les archives de l’atelier comme suit :
L’histoire de ce PLEYEL à queue est entourée d’un grand mystère… Il s’insinue dès la lecture des archives PLEYEL, dans lesquelles le livre de vente où se trouve une série de quatre pianos « modèle Petit Patron » avec une croix écrite au crayon et n’indique pas précisément pour le piano 11225 si celui-ci a été envoyé, à l’instar d’autres du même modèle, « A la fabrique à l’inventaire « (A) ou » A la succursale, à l’inventaire « (B).
Le mystère se poursuit lorsqu’une nouvelle inscription, plus qu’énigmatique, du numéro 11225 apparaît dans l’inventaire annuel datant de juillet 1845 à juin 1846.
L’on peut y lire que ce piano a été vendu en août 1845 à « M. de Rothschild, Paris et Ferrières », mais que les références au mois de vente et à la commission ont été effacées.
De plus, l’annotation faite au nom « M. de Rothschild » y est souligné ou raturé, il est difficile d’en connaître l’intention exacte, et qu’un nom supplémentaire y est rajouté en dessous : « M. de Beleyme Paris », possible commisionneur. En outre, d’autres notations rares y sont ajoutées, telles que le prix demandé indiqué à deux reprises contre une seule pour le prix définitif.
Le PLEYEL de Charlotte, Baronne de ROTHSCHILD
Frédéric CHOPIN a probablement pu jouer quelques airs sur ce piano à queue unique !
Les éléments entretenant le mystère autour de l’histoire de ce piano sont ainsi en bon nombre, et l’on ne peut alors s’empêcher d’imaginer que Frédéric CHOPIN a probablement pu jouer quelques airs sur ce piano à queue unique, lors des fréquents cours qu’il donna à la baronne Charlotte de ROTHSCHILD au splendide château de Ferrières.